Paris, France

Luc Gential

Intensité d’effort en compétition

Je souhaite ici rebondir sur un billet d’Alain Roche au sujet de l’intensité d’effort en compétition, qu’il choisit d’évaluer en considérant la médiane temporelle. Regardons quel pourcentage de ma fréquence cardiaque maximale (ou de réserve, selon la formule de Karvonen) j’ai pu soutenir lors de mes compétitions officielles, auxquelles j’ajoute un test sur 5 km effectué au club dans de bonnes conditions. On trouve de gauche à droite : test 5 km (2014), 10 km (2014), trail du Pays de Sully (2013), trail des Cabornis (2014), trail du Petit Ballon (2013), trail des Glières (2013) et Saintélyon (2013).

Intensité cardiaque en fonction de la durée d’effortÀ partir de mes résultats personnels sur une période d’un an (17÷3÷2013 au 9÷3÷2014).

On constate que la relation peut être modélisée par une parabole. La courbe théorique, si elle existe, constituerait une enveloppe supérieure pour les mesures et se situerait donc légèrement au-​dessus de la parabole. Dans le cas présent, on peut noter des écarts ponctuels à la courbe expérimentale, liés à la qualité de la gestion de la course (imaginez une défaillance consécutive à un départ trop rapide ou à une fatigue musculaire importante) ou à la difficulté technique du parcours (présence de rochers ou de neige limitant durablement la vitesse de progression). Je me considère comme un coureur régulier dans ses performances, et il me semble retrouver cette caractéristique dans ces résultats. Rappelons que le trail du Petit Ballon avait été couru en 2013 dans des conditions de neige et de boue très délicates.

Exemple d’ajustement de la fréquence cardiaqueTest sur 5 km.

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