Paris, France

Luc Gential

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Saintélyon 2015 

Que dire de la Saintelyon 2015, une fois que l’on s’est plaints de l’absence de Pepsi aux ravitos, remplacé par le vilain Pepsi Max ? Certains voyagent dans le bon train de la vie, celui qui n’est perturbé que par les coupures publicitaires et les files d’attentes aux aéroports. Nous autres cueillons les instants fragiles, collectionnons des souvenirs arrachés avec nos propres mains. Un lever de lune rouge à l’est, au dernier croissant, dans le dos un chapelet de frontales qui s’étire sur l’échine de la terre de ses aïeux, à son côté un collègue et ami, au loin, les lumières de la ville de son enfance. Mais c’est à l’intérieur que je regarde. Je pense à toi qui né comprends pas pourquoi je porte ce dossard chasuble. Tu t’imagines que seule la lenteur permet d’extraire le présent, qu’un esprit de compétition m’animé, qu’en vérité nous sommes différents. Plus loin, j’entends la voix de ceux qui m’envient d’être “né pour courir”, de pouvoir expédier soixante-​douze kilomètres en chaussures minimalistes sans m’être infligé la moindre sortie longue dans les trois mois qui ont précédé l’épreuve, de me classer dans les premiers six pour cent en affichant deux maigres entraînements par semaine sur une butte que personne n’ose plus appeler montagne. À vous, si seulement je vous disais tout, vous vous lèveriez et partiriez courir à travers les continents.

Revenons à ce départ, presque sous l’arche, où le chant de la foule côtoie le silence de la nuit. Revenons à la légèreté de nos pas qui nous emmènent, déjà, sur les hauts de Sorbiers ou du Signal. Si l’absence de neige et verglas né m’avantage pas, je me plais à courir sur cet improbable velours de terre sèche déserté par les cailloux — et les pavés. Bientôt, Damien m’annonce qu’il souffre de crampes, qu’il né peut avaler le comprimé de Sporténine que je lui tends. En vue de Soucieu-​en-​Jarrest, où il s’arrêtera, je suis seul. Il reste vingt kilomètres. À Sainte-​Catherine, la nuit est encore bien installée ; ici, elle organise sa retraite. Je rassemble mes pensées avant de dévaler la montée (sic) du Grapillon, pourrais verser une larme de bonheur dans les eaux de la Saôné que le jour naissant a déjà inondé d’un bleu intense. À plus de seize kilomètres à l’heure, je pénètre dans la halle Tony Garnier, autrefois surnommé Palais de l’industrie, comme on entre dans la gueule d’un monstre. La ligne d’arrivée franchie, je suis projeté dans un labyrinthe de barrières de sécurité, mais retrouve mon père, Sarah, puis Damien. En quittant ce que les espaces parcourus conviendront d’appeler réduit, brusquement rattrapé par la progression du Soleil, il me revient cette phrase déposée par Erri de Luca dans Le jour avant le bonheur : “Dehors, c’était un jour brillant, un jour de mai tombé dans le tas de décembre.”

Classement : 296e sur 5323 arrivants, 6020 partants et 6500 inscrits.

Pourcentage de la cote de Benoît Cori en 2015 et 2013 : 68,19 et 69,91 %, ce qui à performances égales aurait donné 7 h 20 min 6 s en 2015.

Pourcentage du temps du plus rapide coureur solo [Nom(s)] de chaque section (entre parenthèses le pourcentage moyen pour les mille premiers coureurs) :

  1. Saint-​Étienne — Saint-​Christo-​en-​Jarez 138 (135) % [Cori/David],
  2. Saint-​Christo-​en-​Jarez — Sainte-​Catherine 140 (144) % [Cori/David],
  3. Sainte-​Catherine — Saint-​Genoux 154 (160) % [Cori],
  4. Saint-​Genoux — Soucieu-​en-​Jarrest 161 (165) % [Martin],
  5. Soucieu-​en-​Jarrest — Chaponost 168 (166) % [Martin],
  6. Chaponost — Lyon 136 (157) % [Cori/Martin].
Températures : 6,8 °C à Saint-​Étienne/Bouthéon à minuit, 8,9 °C à Lyon/Bron à 7 h et 5,3 °C à 8 h (heures locales). Minimales nocturnes : 3,4 °C à Lyon-​Bron et 4,1 °C à Saint-​Étienne/Bouthéon.
Chronométrage en ligne — profil (livetrail).
Chronométrage en ligne — tableau (livetrail).
Temps de passage (Course Generator).http ://techandrun.com/course-generator/
Analyse de l’allure ajustée selon la pente (Strava).https ://www.strava.com/activities/445193261 
Segment Saintélyon 2015 : écarts aux quatre meilleurs chronos (Strava).https ://www.strava.com/segments/11000432 
Profil 2015 (tracé personnel).Beaucoup de parties marchées en comparaison de 2013.
Profil 2013 (tracé personnel).
STL 2015 — séries temporelles (tracé personnel).De longs arrêts, une intensité en nette baisse après Sainte-​Catherine.
STL 2013 — séries temporelles (tracé personnel).
Fréquence cardiaque médiane en fonction de la durée de l’effort (tracé personnel).La STL 2015 apparaît comme une contre-​performance, d’autant que l’enregistrement souffre d’artefacts en début de course.
Répartition des finishers solo de la Saintelyon 2015 (tracé personnel).

Saintélyon 2015 [13 min] par Rhone-​Alpes
Saintélyon 2015  par Rhone-​Alpes
Cahier d’entraînement novembre et décembre 2015 (rubiTrack 4 Pro).Du 1er novembre au 1er décembre : 141 km, 1433 min, + 3600 m.
Comparaison de segment — secteur Saint-​Étienne (Strava).Je gagne deux minutes grâce à un meilleur positionnement sur la ligne de départ et trois autres grâce à des chemins en meilleur condition.
Comparaison de segment — secteur Saint-​Genoux (Strava).Plus rapide qu’en 2013, je laisse 3 min 30 s au ravitaillement où je m’arrête.
Comparaison de segment — secteur Soucieu-​en-​Jarrest (Strava).Je m’arrête 4 minutes de plus au ravitaillement qu’en 2013.
Comparaison de segment — secteur Chaponost (Strava).28 secondes perdues dans cette section peu technique.
Comparaison de segment — secteur Beaunant (Strava).Cette année, la suppression du ravitaillement de Beaunant, et de son détour, faisait gagner une grosse minute. Pour le reste, j’ai en 2015 et par rapport à 2013 repris dans la côte de Beaunant ce que j’avais perdu dans la descente de l’Orme.
Indice de performance ITRA.Les système de cotation ITRA, qui né tient pas compte des conditions atmosphériques ou du terrain, laisse à tord penser que ma performance de 2013 est inférieure à celle de 2015.

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Race the Montmartrobus II

Celui de 2303, un jour férié. Comprendre : un bon adversaire. Je le passé à Pigalle. Le temps d’échanger un sourire avec le conducteur, j’ai déjà filé. À l’arrivée, je l’attends 1 min 50 s. EPOC : 224 ml/kg à l’arrivée, 28 ml/kg au départ.

Données (visualisation : rubiTrack 4 Pro)Mesure de vitesse par capteur de foulée (validée par GPS).

Race the Montmartrobus

À force d’entendre* mes fenêtres vibrer à travers les volets endormis, il m’est venu une idée de représailles. Rendez-​vous sera fixé place Pigalle pour un match en trois manches. Une première reconnaissance, réalisée la veille en catimini (lire : entre deux bus) et sans forcer, me permet d’asseoir l’idée que la partie sera accrochée (13 min 58 s et 15 min 15 s). Aux heures les plus creuses, c’est-à-dire autour de minuit, le bus met officiellement 12 minutes en direction de Mairie du 18e-​Jules Joffrin et la même chose dans l’autre sens, pour une boucle de 26 minutes au départ de Mairie du 18e-​Jules Joffrin. Ayant choisi de courir en milieu de soirée, je laisse au bus un arrêt (Martyrs) d’avance avant de m’élancer. Celui-​ci est électrique, si bien que l’exercice n’est pas désagréable. Je le rattrape une première fois à l’arrêt Tourlaque, mais il repart aussitôt et sauté carrément le 88 rue Lepic. C’est donc place du Tertre que je reprends la main. Cette fois-​ci, le bus né me reverra pas, et je l’attendrai même 8 min 12 s à Simplon, après 11 min 59 s d’effort.

La deuxième manche est engagée 1 min 56 s plus tard. Ce retour m’avait semblé nettement plus sérieux, puisque le bus prend facilement le large sur les rues Ramey, Custine puis Lamarck. Mais je le suis des yeux, il est vrai par intermittence, sans m’affoler. Je le double dans le virage qui sépare les rues André Barsacq et Chappe puis termine la descente sans jamais me retourner. J’atteins l’arrêt Pigalle au terme de 13 min 43 s d’un effort subjectivement et objectivement supérieur à celui de l’aller (ΔEPOC : +95 ml/kg contre +75 ml/kg). Le bus me rejoint 1 min 57 s plus tard et repart aussitôt pour né pas bloquer le passage aux autres bus. Je fais de même pour 11 min 59 s, une nouvelle fois mais avec une vitesse de course moindre et de meilleurs feux de circulation (ΔEPOC : +66 ml/kg). Cette troisième manche s’avère facile puisque j’attendrai le bus plus de 16 minutes au terminus.

Il me reste à affronter le Montmartrobus sur une boucle au départ de Mairie du 18e-​Jules Joffrin, vers minuit. Si le bus met réellement 26 minutes pour le trajet — j’ai mis 27 min 50 s sur la fatigue d’un premier aller et 25 min 53 s sans l’attente place Pigalle — la partie se jouera peut-​être sur un feu, rue Caulaincourt ou Marcadet. À ceux qui trouveraient l’exercice trop facile, il n’est pas interdit de réaliser plusieurs boucles, ou de tenter de rattraper le bus précédent à une heure pas trop tardive.

* à partir de 7 h 52.

Quelques chiffres utiles :

  1. Mairie du 18e-​Jules Joffrin (56 m) — Pigalle (63 m) : 3,38 km, +87 à 97 m, –80 à 90 m (12 min = 16,90 km/h) [segment Strava]
  2. Pigalle (63 m) — Mairie du 18e-​Jules Joffrin (56 m) : 2,90 km, +73 à 83 m, –80 à 90 m (12 min = 14,50 km/h) [segment Strava]
  3. La boucle : 6,28 km (6,43 km en tant qu’itinéraire sur Movescount), +160 à 180 m, –160 à 180 m (26 min = 14,49 km/h) [segment Strava]

Centre sportif des Poissonniers

Avec sa piste de 400 mètres, le centre sportif des Poissonniers est désormais un de mes lieux d’entraînement privilégiés. Deuxième visite, première au club. Mission : soigner les temps et le style.

Série 1 : 2 :00,3 1 :40,4 1 :17,9 0 :57,0 
Série 2 : 1 :57,3 1 :39,1 1 :18,1 0 :56,8 
Série 3 : 2 :01,4 1 :39,9 1 :16,3 0 :54,3 

Analyse de la séance sur piste (longueur : 400 m) du lundi 12 octobre 2015.La correspondance entre vitesse maximale aérobie (VMA) et temps de fractionnés est tirée de http ://amscap.free.fr/cap/allures.php, et la vitesse au seuil lactique (VSL), de http ://plans-entrainement.net/mes-allures. Les records du monde masculins sont indiqués par les lettres WR.

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Impérial Trail 2015 (58 km) : la course

Je compte les gouttes de Kreosotum en m’imaginant que ce sont les kilomètres qui défilent. À trente, je reconnais que c’est déjà bien assez dans l’état où se trouvent mes bronches. Le réveil me chasse à 515 pour me jeter dans le train de 6 h 20. Pendant que le jour naît, les flaques d’eau scintillent de toute part. Bus de 7 h 17, deux kilomètres de marche en compagnie d’autres traileurs et nous y sommes. Je me place en deuxième ligne avec pour objectif la quinzième place sur un maximum de 350 participants. Peu attentif lors du briefing, je juge qu’il n’est pas trop tard pour s’informer du balisage.

Le départ est rapide, si bien que je glisse aux alentours de la trentième place, rejoint par Marion avec qui je ferai équipe jusqu’au Cabaret Masson. Le temps de remplir ma poche à eau, le groupe a déjà filé mais je les entends quand je né les vois. Régulièrement, nous croisons Nicolas Jamet qui m’encourage pour que je né laisse pas partir Marion. Je la rejoins dans les gorges d’Apremont pour la perdre définitivement au troisième ravitaillement. S’en suit un long passage à vide sur des chemins droits et roulants que je parcours isolé du monde. J’en profite pour apprécier le paysage dans un secteur que je connais moins.

Malgré tout, je finis par dépasser des coureurs esseulés. On m’annonce 17e puis 15e. Au 47e kilomètre, la fatigue m’envoie directement sur le chemin de la Plaine de Chanfroy. Je perds 1 min 48 s avant de redoubler en silence deux concurrents. Je m’efforce de relancer sur les faux plats et me retrouve bientôt 13e avant qu’un soufflé né vienne troubler le silence de mon pas. Je me plais à penser qu’il doit déchanter en s’apercevant que je respire à peine, accélère progressivement, non pour le décourager mais car la ligne d’arrivée n’est plus qu’à quatre kilomètres. Je me retourne deux fois pour prêter un âge à ce visage peu marqué par l’effort. Incapable de donner le moindre chiffre, j’en conclus qu’il est forcément plus frais que moi, à défaut d’être nécessairement plus rapide. Il me doublera dans le dernier raidillon pour terminer avec cinquante secondes d’avance sur mes jambes criblées de douleurs.

Je bafouille quelques phrases incohérentes dans le micro du speaker, vais féliciter Marion pour sa première place, puis tente de convaincre le kiné que j’étais souple avant de prendre le départ ou encore que si je me tiens mal pendant mes étirements c’est par égard pour mes vaillants muscles abdominaux.

Au rayon des gaffes : porter 320 g de produits énergétiques dans le seul but de tenir compagnie à la frontale, ou encore préférer suivre son parcours d’entraînement plutôt que le balisage de la course.

Indice d’endurance sur cette course ? Par régression linéaire, FC = 179,086 — 3,866 H, où H est le nombre d’heures de course. Moins bien qu’au trail du Tour des Fiz.

Classement : 14e sur 351 inscrits et 284 arrivants en 6 h 31 min 44 s. Vainqueur : Nicolas Duhail (indice de performance ITRA : 800 ) en 4 h 57 min 55 s (76,05 %). Nota : 800 * 76,05 % = 608 > 603  (mon indice de performance ITRA). Première féminine : Marion Delage (indice de performance ITRA : 596 ) en 6 h 20 min 14 s (classement completsite de la course).

ProfilRavitaillements : 0, 2, 2, 3, 0 minutes.
Données 1 secondeAu kilomètre 35, ma fréquence cardiaque décroche. Mais la défaillance n’est pas aussi franche que sur l’Ultrachampsaur.
Données 30 secondesMa vitesse équivalent plat s’effrite lentement.
Fréquence cardiaque médiane en fonction du temps de courseAvec une fréquence cardiaque médiane de 166, je suis légèrement sous ma courbe moyenne : peut mieux faire donc.
Comparaison d’effort avec un habitué du secteurApparaissent clairement mon long passage à vide à partir du 35e kilomètre et sur les quatre derniers ma bagarre pour la treizième place (perdue dans le dernier raidillon).
Analyse de la course (Strava)Le premier kilomètre à 12 km/h. Ensuite, on fait ce qu’on peut…
À la croix d’Augas.Photo : Jean-​François Cabre alias Jaife.
Estimateur de performancesAvec le choix “terrain difficile”, ma performance sur l’Impérial Trail se place au niveau des deux dernières courses courues, à savoir Trail du Tour des Fiz et Ultrachampsaur.

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Le logiciel Kubios sur OS X

Le logiciel Kubios HRV permet d’analyser la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC – ou HRV en anglais). La mesure est réalisée par une montre GPS capable de mesurer l’intervalle R-​R et équipée d’un capteur de fréquence cardiaque. L’acquisition des données sur l’ordinateur est prise en charge par le logiciel HRV tracker.

Je détaille ici mon flux de travaux avec la montre Garmin 910 XT et un Mac sous OS X Yosemite. Le procédé nécessite deux astuces.

Activation du mode HRV sur la montre Garmin 910 XT

Par défaut, le mode HRV est désactivé sur la Garmin 910 XT. Pour l’activer :

  1. appuyer longuement sur START de façon à allumer la montre,
  2. appuyer sur la touché MODE jusqu’à la page du menu,
  3. appuyer sur les touches HAUT puis BAS, et répéter cette opération cinq fois au total.

S’affiche alors le menu caché des diagnostics :

  1. appuyer deux fois sur BAS pour mettre Hrv-​OFF en surbrillance (en haut à droite),
  2. appuyer deux fois sur ENTER pour sélectionner HRV,
  3. appuyer sur BAS puis ENTER pour répondre “Oui” à la question “Do you want to enable HRV ?” et ainsi faire apparaître Hrv-​ON,
  4. appuyer une fois sur MODE pour sortir du menu.

Installation de HRV tracker

Sans problème dans sa version 1.1, bien que le logiciel né semble plus maintenu (lien).

Installation de Kubios HRV

Le logiciel Kubios HRV est désormais disponible pour Mac dans sa version 2.2 :

  1. installer Java pour OS X et non la version d’Oracle (explication),
  2. et télécharger Kubios HRV pour Mac,
  3. en suivant la procédure d’installation de Kubios HRV, procéder d’abord à l’installation du MATLAB Component Runtime (MCR),
  4. puis procéder à l’installation de Kubios HRV.

Dans l’étape 3, il est demandé de modifier deux variables d’environnement. J’ai donc créé un fichier ~/.bash_profile contenant les lignes suivantes :

# On the target computer, append the following to your DYLD_LIBRARY_PATH environment variable:
export DYLD_LIBRARY_PATH=$DYLD_LIBRARY_PATH:/Applications/MATLAB/MATLAB_Compiler_Runtime/v717/runtime/maci64:/Applications/MATLAB/MATLAB_Compiler_Runtime/v717/sys/os/maci64:/Applications/MATLAB/MATLAB_Compiler_Runtime/v717/bin/maci64:/System/Library/Frameworks/JavaVM.framework/JavaVM:/System/Library/Frameworks/JavaVM.framework/Libraries
# Next, set the XAPPLRESDIR environment variable to the following value: export XAPPLRESDIR=/Applications/MATLAB/MATLAB_Compiler_Runtime/v717/X11/app-defaults

Il faut ensuite “sourcer le fichier nouvellement créé en exécutant dans un terminal la ligne :
source ~/.bash_profile

Acquisition des données avec HRV tracker

  1. quitter le protocole de connexion de Garmin (Garmin Express, anciennement ANT+),
  2. insérer la clé USB Garmin,
  3. enfiler la ceinture cardio et allumer la montre,
  4. ouvrir HRV tracker,
  5. s’allonger en position décubitus dorsal (couchée),
  6. appuyer sur Start dans HRV tracker,
  7. rester couché sept minutes,
  8. se lever puis tenir la position orthostatique (debout) cinq minutes,
  9. appuyer sur Stop & save dans HRV tracker (enregistrer au format .hrm).

Analyse des données sous Kubios HRV

  1. lancer Kubios HRV,
  2. ouvrir le fichier .hrm,
  3. choisir pour le traitement “Artifact correction” le niveau “very low”,
  4. choisir pour le traitement “Remove trend components” la méthode “Smoothn priors”,
  5. sélectionner dans un premier temps la plage temporelle de 2 à 7 minutes (décubitus) et ouvrir la vue “Report sheet”,
  6. sélectionner dans un premier temps la plage temporelle 7 à 12 minutes (orthostatique) et ouvrir la vue “Report sheet”.
Nota : Pour se faciliter la vie, éditer les préférences comme suit :
File > Edit Preferences > — Analysis options >
  • Default Input Data Type = Polar HRM-​Files
  • RR Interval Detrending = Smoothn priors

Suivi longitudinal sous un tableur

Je vous renvoie au tableau Excel d’Alain Roche et à son expertise quant à l’interprétation des résultats (comprendre : de leur variation dans le temps) en termes de types de fatigue notamment (lien).

Références bibliographiques sur le sujet de la variabilité de la fréquence cardiaque

[1] Camm AJ et al. “Heart Rate Variability : Standards of Measurement, Physiological Interpretation, and Clinical use.” Circulation, 93, 1043 – 1065. 2005. (pdf)

[2] Ward. “Heart rate variability : health predictor and what you can do about it.” Web blog post. Brain Health Hacks. 26 Jan. 2009. Web. 22 Aug. 2015. (link)

[3] Marco Altini. “A look at a few months of HR and HRV measurements.” Web blog post. 21 May 2014. Web. 23 Aug. 2015. (link)

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Trail du Tour des Fiz 2015 — Huit refuges (61 km) : la course

Certains lieux renferment assez d’histoire personnelle pour que le doute n’y ait sa place. Au refuge des Fonts : “Ton visage est vraiment pâle. Ça va ? - Pâle pour quelqu’un venant de Paris ? Par rapport à mon dernier trail, je me trouve en pleine forme !”

Profil (codes maison)Il me semble avoir couru tout ce qui était “courable”. Enregistrement arrêté entre 15 :00 :10 (Châtelet d’Ayères) et 15 :03 :42 CEST.
Vitesse ajustée selon la penteÀ partir du Grenairon, les descentes se font plus lentes (fibula désaxé).
Temps de passages calculés sous Course GeneratorPas mal de temps passé aux ravitaillements (attente de décision à Varan, remplissage de la poche à eau à Varan, Sales, Grenairon, les Fonts et Moëde, alimentation solide, soins à Wills et Moëde).
Suivi coureur avec LiveTrailMalgré tout, j’ai à peu près tenu ma place !
Analyse de ma fréquence cardiaque médiane en fonction de la durée de l’épreuve.Le trail du Tour des Fiz constitue le dernier point à droite. La douleur m’a empêché sur la fin de tenir tout à fait ma fréquence cardiaque cible.
Analyse sous rubiTrack+1000 m/h tant que la pente est suffisante et l’organisme pas trop entamé.

Indice d’endurance sur cette course ? Par régression linéaire, FC = 172,366 — 3,383 H, où H est le nombre d’heures de course.

195 finishers sur 215+1 inscrits. Vainqueur Sangé Sherpa en 07 :48 :49 (classement complet).

Indice de performance I-​TRA à l’issue de la course.

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Retrouvailles à Avon

Il n’est pas interdit de battre un record personnel une semaine après une déconvenue. Certes, mon temps de référence datait du début d’année et non du grand printemps 2014. Certes, sur ces sentiers techniques la connaissance du terrain prime sur l’état de forme. Certes, les sables et fougères de l’été né ralentissent pas autant que les mares qu’il faut contourner l’hiver. Pourtant, après tant d’entraînements écourtés, de compétitions terminées au mental, de chronos en retrait sur la piste, je né puis m’empêcher de me réjouir de m’être retrouvé. Avec une cadence qui né quitte le chiffre des 180 que dans les descentes scabreuses, une fréquence cardiaque moyenne qui reste quatre bpm en deçà de la valeur du 17 janvier pour cinq minutes gagnées, il faut croire que l’endurance revient. À deux semaines du trail des Fiz, il était peut-​être temps.

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Ultrachampsaur 2015 (30 km) : la course

Je suis assis sur une chaise longue dans une salle de l’école municipale, les pieds surélevés pour favoriser la récupération. Légèrement comateux, j’écoute l’infirmière m’expliquer que j’aurais dû boire huit à dix litres d’eau comme certains participants. Je né trouve pas la lucidité pour lui demander si ces coureurs étaient engagés sur le 30 km ou sur le 60, et combien de temps ils ont mis pour terminer leur course. Je lui parle d’hyponatrémie tout en cherchant dans ma tête le volume maximal de liquide — de l’ordre d’un litre — que l’on peut consommer par heure d’effort sans risquer des problèmes de rétention d’eau. À côté de moi, la quatrième féminine, longtemps première avec une bonne avance, compte elle aussi les litres bus. Quatre chacun, pour quatre à cinq heures de course. Je repense à ce verre de Saint-​Yorre que j’ai refusé au col de la Coupa, à ces sept minutes passées au dernier ravitaillement à demander tantôt du sel tantôt la couleur de mon visage. Criblé de crampes, je suis bientôt pris en charge par deux kinésithérapeutes. L’une prétend me reconnaître, mais je suis contraint d’avouer que c’est impossible. Je quitte Ancelle après une bière thérapeutique.

Ma course avait bien débuté. Si Alexandre avait pu rejoindre le second ravitaillement avant mon passage, j’aurais pu lui dire que je me sentais bien et allais reprendre une bonne dizaine de Marseillais et quelques Martégaux. En réalité, j’allais sombrer, écrasé par la chaleur de la journée la plus chaude de l’histoire des mesures météorologiques en montagne. Au pied de la montée au col de la Coupa, orientée au sud-​est, les futures première et deuxième féminines me doublaient, avant que je né reprenne ma voisine de chambre à l’infirmerie de course. Si je survole les kilomètres passés à me convaincre de courir, peu importe la vitesse, je bute encore sur cette pierre enchâssée qui me fit hurler, et beaucoup souffrir, après que mon pied gauche l’eut heurtée à six kilomètres de l’arrivée. Il y a cette côte qui précède l’arche libératrice, le son qui monte d’un coup dans mes oreilles, Alexandre qui cette fois né m’a pas raté, et cette estrade sur laquelle j’accepte de m’écrouler.

48e sur 358 inscrits et 309 classés en 4 h 40 min 27 s auxquelles il faudrait retirer 43 s, puisque le départ a été donné avec 43 s de retard. Victoire de Said Mansouri en 3 h 19 min 2 s. Première féminine Karen Courcelle en 4 h 24 min 50 s. Classement complet ici. Cotation (personnelle) de la course selon les cotes URW actuelles des coureurs : 1434. Ma cote : 1017 (70,9 % de la cote du vainqueur) donc contre-​performance.

Une médiane de 166 bpm au lieu des 176 que j’aurais dû pouvoir tenir.Altitudes corrigées.
Une masse d’air si chaude que les dénivelés sont très largement sous-​estimés par l’altimètre-baromètre.Altitudes brutes.
Une dernière montée peu raide dans laquelle j’ai beaucoup marché.Altitudes corrigées.
Une fréquence cardiaque qui décroche de la zone i.3 vers la zone i.1.
Le relâchement me permet de faire illusion dans la descente.Altitudes corrigées.
Le secteur des Aiguilles (km 13), technique, et celui du col de la Coupa (km 22), éprouvant.Altitudes brutes.
Comparaison avec des coureurs arrivés avant moi.Le temps passé au ravitaillement est perdu pour la course mais indispensable pour la terminer.
Comparaison avec des coureurs arrivés après moi.Je né suis pas seul à avoir souffert en fin de course.
Erreurs d’itinéraire : il fallait parfois se déporter à l’est.
Malgré tout, ma performance est saluée par softrun une fois temps, distance et dénivelés corrigés.
Altitude de l’isotherme 0 °C à 14 h analysé par GFS.
Relevés météo à la station ROMMA de Saint-​Léger-​les-​Mélèzes.

Bibliographie

Du sport extrême à la réanimation Réanimation, Volume 19, Issue 5, Pages 416 – 422 L. Gergelé, J. Bohe, L. Feasson, P. Robach, J. Morel, C. Auboyer, R.-C. Boisson, O. Desebbe, G.-Y. Millet

Sports drinks, sweat and electrolytes – part 1 // A look at sweating, drinking and the role of electrolytes in sports drinks

L’hydratation du sportif. Par Alain Roche.

Canicule : attention danger. Par Alain Roche.

Ironman-​Teilnehmer liegt im Sterben. Frankfurter Neue Presse. 8-​7-​2015.

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Les 25 bosses à reculons

J’ai un jour réalisé 1 h 57 min 48 s sur l’ancien parcours. C’était le 20 avril 2014, et il faisait 16,6 °C, contre 24,2 °C ce samedi après-​midi. Sur le nouveau tracé, légèrement écourté au niveau du Rocher Cailleau, je ralentis Alexandre avec un temps de 2 h 31 min 44 s. 23,1 % de marche contre 10,9 %. Que s’est-il passé ? Je pense détenir une partie de la réponse. Mais quand même. Point positif, j’ai toujours l’allure de départ en tête.

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Ultrachampsaur 2015 (30 km) : préparation

Données officielles : 31,3 km, 2000 m D+.

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Course de référence dans ce format : le trail des Cabornis (40 km, +2100 m en dents de scie). Fréquence cardiaque moyenne de 175 bpm, médiane de 176 bpm. La régression donne une fréquence cardiaque médiane de 172,3 bpm.

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Pilatrail 2015 (21 km) : la course

Petit déjeuner : lait d’amande, crème de riz, crème d’avoine, rapadura.

Boisson d’attente (trop sucrée et/ou bue trop vite) : 500 ml eau, jus de deux citrons, 1 cuillère à café de poudre d’acérola, 40 g de sirop de goyave.

En course : 3 fois 700 ml eau en course, 1 gel antioxydant et 1 gel lent (impossible de manger davantage).

Résultats : 2 h 11 min 46,8 s , 77e sur 597 inscrits et 541 arrivants (classement officiel).

Pour softrun, cette performance vaut 72 alors que mon niveau était de 80 en mars 2014. Si la course avait eu lieu il y a un an, j’aurais mis 1 h 56 min 42 s (21e place).

Montée avec 18,7 % de marche (Fig. 3) de façon à positionner la fréquence cardiaque autour de 183 bpm (Fig. 4), avec toutefois un pic à 192 dans une portion descendante (97 % à intensité i.3). Par rapport aux concurrents, plus ça monte et plus je perds du temps (Fig. 6). Bonne gestion de la traversée des Trois Dents, où la technique paye. Descente rapide et en accélération progressive, moitié à intensité i.3 et moitié à i.2. Malgré ma très bonne technique de descente, je perds un peu de temps sur les premiers (Fig. 6). Fréquence cardiaque médiane de seulement 181 bpm (Fig. 2), ce qui soulève des questions (Fig. 7). En définitive, c’est une performance pas si mauvaise entre manqué d’entraînement, blessures et rhino-​pharyngite.

Fig. 1 : Temps de passages.Course Generator
Fig. 2 : Carte.
Fig. 3 : Profil.
Fig. 4 : Courbes temporelles 1 s
Fig. 5 : Courbes temporelles 30 s.
Fig. 6 : Évolution des écarts avec des coureurs mieux classés.
Fig. 7 : Fréquence cardiaque médiane en fonction de la durée d’effort en compétition.
FIg. 8 : Évolution de la vitesse ajustée selon la pente (VAP).

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Pilatrail 2015 (21 km) : préparation

La course est officiellement donnée pour 21 km et 1000 m de dénivelé. Ci-​dessous, je vous propose un tracé personnel du parcours, adapté d’un relevé GPS sur la base des informations glanées auprès des organisateurs :

Softrun, flatteur, me promet autour de 2 h 5 min d’effort :

Estimation du temps de parcours global en prenant en compte l’ensemble de mes performances passées.

Un coup d’œil à l’édition précédente. Même format : 20,754 km, dénivelé 885 m (2014 ) vs 20,638 km, dénivelé 869 m (2015 ). La fiche de résultats (kik​ourou​.net, officiel) donne 511 arrivants et une victoire de Régis Durand (1977, cote ITRA <42 km 795, cote URW trail court 1333) en 1 h 41 min 48 s. Matthieu, du même niveau que moi (nous nous entraînons ensemble dans le même club), avait terminé 88e en 2 h 17 min 23 s (74 % de la cote du vainqueur). Ma cote ITRA <42 km est de 597 et ma cote URW Trail court, de 1048. Mes cotes sont de 75,1 et 78,6 % de celle de Régis selon l’ITRA et l’URW, respectivement. Les cotes étant inversement proportionnels aux temps, et en revenant au classement de kik​ourou​.net, j’aurais mis en 2014 entre 2 h 9 min 26 s (44e) et 2 h 15 min 35 s (74e), ce qui est cohérent avec la performance de Matthieu et confirme l’hypothèse basse — la moins rapide — de soft​run​.fr. Cette année, on recense 597  inscrits sur le 21 km, soit à peu près autant que l’an dernier en tenant compte des DNS et DNF. Puisque les départs du 45 et du 21 km né seront pas communs cette année, je devrai me placer sur la ligne de départ dans les 80 premiers.

Superposition des parcours 2014 (en bleu) et 2015 (en violet) pour le 21 km.

Avec des capacités de vitesse et d’endurance moindres que l’an dernier, une petite santé, et au vu des températures chaudes attendues (voir ci-​dessous), il est probable qu’il me faille réévaluer mes projections de temps à la hausse. Un chrono de 2 h 20 min serait donc déjà satisfaisant. Mon partenaire virtuel sera calé sur une hypothèse de 2 h 19 min (voir roadbook et tableau). La fréquence cardiaque médiane que je peux soutenir pendant une telle durée est de 181,5 battements par minute.

Suivi live ici (dossard 902 sur le 21 km) à partir de 8 h 45. Un pointage sera effectué au col du Gratteau (estimation 1 h 13 min 22 s).

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Profil datéCourse Generator
Temps de passageCourse Generator
Informations à J-​1.Avec quelques petites incorrections de tracé.

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Trail de Saint-Jeure-d’Ay (13 km) : la course

Ça file très vite dans les rues de Saint-Jeure-d’Ay. À 18 km/h dans la descente, je comprends que je né pourrai lutter avec le trio de tête qui déjà se détache, que ma place se situe quelque part entre 4 et 10. Dans la très technique descente du ravin Belin, je peine à doubler l’un des sept ou huit participants qui évoluent devant moi. Il faut dire que nous devons composer avec les nombreux randonneurs qui probablement s’étonneront du passage de chacun des 150 coureurs. Cela me rend fou car je m’attends à me faire doser dans les montées. Je perds ainsi trois places dans la côte de Bille. Il me faut marcher pour né pas m’égarer trop au-​dessus des 190 bpm que je peux tenir en moyenne pendant une heure.

À la bifurcation entre les deux parcours (13 et 26 km), je suis agréablement surpris de voir l’un des coureurs qui me précèdent filer à gauche, non sans avoir visiter quelques mètres du raccourci de droite. Dans la traversée de Chamas, où se trouve le ravitaillement, je gagne une place et reste en ligne de mire de deux ou trois autres concurrents. Malheureusement, je vais faiblir deux kilomètres plus loin. Sur les relevés de ma montre, on peut voir ma fréquence cardiaque quitter les 190 bpm pour osciller autour de 187 bpm. Malgré tout, je reprends un jeune qui avait couru la première montée. Je trouve étrange que l’expérience puisse payer sur une course aussi rapide.

Bientôt, ma place se fige : plus personne en vue derrière tandis que le coureur qui me devance me tient à distance. Esseulé, je me fais piéger deux fois sur le final difficile, pénible, dans les herbes et la chaleur intense. En premier lieu, je né me rends pas compte que le tracé a été modifié — le départ a été retardé de quinze minutes à cause d’actes de débalisage — et vais en garder trop longtemps sous la semelle pour la grande ligne droite sur laquelle je m’étais échauffé. Par ailleurs, étant seul et attiré vers la gauche où le tracé devait passer, je fais le tour du champ au lieu de le longer par la droite. Ces deux erreurs, associées à un sérieux manqué d’énergie, me coûteront quelques minutes qui s’ajouteront encore à la vitesse et l’endurance perdues depuis mai 2014. Je termine au sprint, comme toujours, que le parcours fasse 10 ou 100 km.

La ligne à peine franchie, en neuvième position, j’entends dire qu’il n’y a plus de quartiers d’orange — le seul truc que je peux manger dans les cinq minutes qui suivent un effort intense. Les trois premières féminines doivent faire de grands gestes pour qu’enfin on leur serve un verre d’eau. C’est aussi ça les petits trails champêtres, et, malgré les imperfections, on apprécie pleinement l’ambiance saine et simple. Les arrivées sont enregistrées à la main, avec une belle feuille Excel tout de même. La fiche devrait bientôt être visible sur le site du club organisateur.


Carte
Profil
Courbes temporelles
Comparaison avec un coureur arrivé devant moi.Strava
Temps de passageCourse Generator

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Simplifier une trace GPS

J’ai testé plusieurs logiciels gratuits proposant de réduire le nombre de points d’une trace GPS. Cela est utile pour diminuer la taille du fichier — ma montre enregistre un point toutes les secondes — et dans certains cas pour supprimer sans effort les innombrables points correspondant aux arrêts, souvent responsables d’hectomètres supplémentaires en raison de l’erreur GPS.

L’algorithme de lissage Douglas Peucker, utilisé par GPSies se montre très efficace bien que seulement paramétrable de manière qualitative. GPSBabel, avec l’option simplify,count=, donne une résultat similaire tout en admettant un paramètre quantitatif.

gpsbabel –w –r –t –i gpx –f /Users/lucgential/sharedFolder/tracks/SaintJeureLAy2015/13 km/exportRubitrackMaCourse.gpx –x simplify,count=627 –o gpx –F /Users/lucgential/sharedFolder/tracks/SaintJeureLAy2015/13 km/exportRubiTrackMaCourse_GPSBabelSimplify.gpx

Les algorithmes de GPSTrackEditor (ByValue) et de BaseCamp (Filtrer le tracé…) semblent similaires ; contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils n’interpolent pas sur un axe des distances régulier mais suppriment des points de sorte que la distance entre deux points successifs soit voisine de la distance spécifiée. GPSTrackEditor permet en outré de détecter et supprimer automatiquement les points aberrants (Local inconsistencies).

L’option Répartir les points également (tous les ∅ Mètres) de GPSies réalise une véritable interpolation. L’intervalle, fixe, est de 20 mètres. Il n’est pas possible de choisir un intervalle de 10 mètres comme l’ITRA le recommande pour certifier la distance d’un parcours.

Lire aussi cet article.

Comparaison des différents algorithmes de lissage (valeurs lues dans Garmin BaseCamp 4.4.6).Données issues de mon enregistrement du 13 km de Saint-Jeure-d’Ay (2015).

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Col du Banchet

Ayant été placé sous un antibiotique photosensibilisant, c’est une fois le soleil tapis derrière les collines que j’entame cette boucle inédite. La distance et le dénivelé sont parfaitement adaptés à la fois à la course que je prépare — le 13 km de l’ESSJM — et au matériel dont je dispose, à savoir une ceinture contenant 700 ml d’eau, un téléphone portable et une lampe frontale. Les pentes moyennes des montées, voisines de 9 %, me permettent de courir l’intégralité du tracé. J’ai franchi la première difficulté de +409 m à 659 m/h et la seconde de +209 m à 762 m/h. Maintenant, place à deux jours et trois nuits de surcompensation avant la course de jeudi.

Carte
Profil
Courbes temporelles
Histogramme des fréquences cardiaques

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La Tortue

Découverte du sentier d’interprétation de la Tortue (hameau d’Argental), inauguré le vendredi 8 juin 2012. La boucle, de longueur 700 mètres, semble avoir été dessinée pour enchaîner fractionnés courts en côte et descentes techniques dans les rochers. Plus loin, sur le sentier Odouard, un couple de randonneurs me demande la direction du crête de l’Œillon, où se trouve leur voiture. Je réponds instinctivement que c’est à 17 kilomètres, ce que je vérifierai plus tard. Ils avaient perdu le GR, probablement depuis un certain temps. Cette rencontre explique l’arrêt de cinq minutes visible sur le profil.

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Trail de Saint-Jeure-d’Ay (13 km)

Je profite de ce petit trail pour vous présenter ma façon d’estimer mes temps de course. Je l’ai éprouvée sur mes précédentes courses, avec des erreurs aussi faibles que 4 minutes pour 8 heures de course si l’on prend l’exemple de la Saintélyon.

Le tracé officiel du 13 km sous Openrunner donne 12,787 km “horizontaux” et 232 m de dénivelé. Le tracé n’a pas été certifié par l’ITRA mais est, à l’évidence, suffisamment propre pour que je né prenne le soin de le modifier directement sur Openrunner, Garmin Connect ou dans Garmin BaseCamp. Le pointage des points hauts et bas sur la carte IGN Top 25 donne en revanche un dénivelé égal ou légèrement supérieur à 281 m.

Profilhttp ://www.openrunner.fr

Je me rends ensuite sur soft​run​.fr dans la rubrique “Estimateur de performances”. En me connectant sous mon compte personnel, et après avoir cliqué sur “Charger les performances”, je retrouve un certain nombre de courses officielles sur route et sentiers qui me serviront de référence pour la calibration du modèle. Je renseigne dans la partie supérieure de l’écran les caractéristiques de la course que je souhaite prévoir et clique sur “Calcul”. J’obtiens alors une hypothèse haute, une hypothèse basse, et un temps moyen. À cause d’un manqué d’entraînement évident d’une part, et parce que la course est courte d’autre part (biais de softrun qui trouve ma performance sur 10 km route médiocre), j’envisage un temps légèrement moins bon que l’hypothèse le plus pessimiste. Cette hypothèse de 55 minutes et 23 secondes constituera mon objectif.

Estimateur de performancehttp ://www.softrun.fr

J’ouvre alors le logiciel Course Generator dans lequel j’importe la trace GPX exportée depuis Openrunner. Je renseigne tout ce qu’on peut renseigner, et notamment ce qui peut expliquer une différence d’allure entre deux portions (difficulté du terrain, coefficient de fatigue, effet nuit, temps de ravitaillement), puis choisis la courbe de vitesse qui me donnera le temps que je vise. Je conserve le tableau de synthèse et le mini roadbook. L’un me donne mes temps de passage, l’autre m’aide à gérer ma course. Les statistiques (non montré) sont également utiles. J’exporte également la trace GPX, laquelle contient un axe temporel en phase avec mon objectif de temps.

Tableau de synthèseCourse Generator
Mini roadbookCourse Generator

Pour terminer, j’importe ce fichier GPX en tant qu’activité dans Garmin Connect, puis convertis l’activité en parcours. C’est ce parcours que j’envoie sur ma montre. Grâce à la fonction Virtual Racer, je serai en mesure de savoir à tout moment si je suis en avance ou en retard sur mon objectif, et de combien.

Si l’épreuve n’était pas nouvelle, j’aurais non seulement cherché à prévoir mon temps à l’arrivée mais également mon classement, de façon à bien me placer sur la ligne de départ. Pour cela, on utilise les cotes, ce qui fera l’objet d’un prochain article.

Il est également utile de connaître la fréquence cardiaque médiane correspondant au temps que l’on vise. Pour cela, j’ai construit (voir un précédent article) sur mes courses passées un modèle de régression polynomiale de degré 2. Malheureusement, les montres donnent plus souvent la fréquence cardiaque moyenne, laquelle est biaisée par les valeurs de départ. Il faut faire une approximation. Pour la course en question, mon modèle donne une fréquence cardiaque médiane de 190,8 bpm.

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2014 

Année blanche, ou noire — c’est selon. Les diagrammes parlent d’eux-mêmes : une semaine de vacances à très forte charge en mai en préparation du GRQ, responsable de l’installation d’une périostite tibiale bilatérale, puis une grande traversée en off le 4 octobre, soldée entre autres maux par un œdème au rétinaculum supérieur des muscles extenseurs de la cheville gauche. La première blessure risqué d’écrêter les courbes encore longtemps. La seconde n’est plus douloureuse.

2014 : 1224 km, 37 241 m D+, 14627 min, 76 sorties. Moyenne : 1,46 sortie de 16,1 km par semaine.

2013 : 1386 km, 42 877 m D+, 17146 min, 84 sorties. Moyenne : 1,61 sortie de 16,5 km par semaine.

Totaux hebdomadaires de T4 2012 à T4 2014.De haut en bas : distance, dénivelé positif et temps.
Indice de performance ITRA au 2 janvier 2015 

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Un tour du parc

N’ayant guère œuvré pour entretenir ma forme durant mes longs mois de blessure, c’est avec un peu d’amertume que je prends conscience du travail qu’il me reste à faire pour retrouver mon niveau du printemps dernier. Pour une première étape, remontons au printemps 2013. J’y avais réalisé mon record personnel du tour du parc de la Tête d’Or (3,869 km) en 14 :35, 11e temps (sur 648) au tableau de Strava, 4e ex-​aequo à celui de Garmin Connect. Aujourd’hui je n’ai fait que regarder courir mon partenaire virtuel. Avec le manqué d’entraînement, on perd non seulement les jambes ou le cardio mais aussi les repères d’allures. Résultat, je suis parti trop doucement et, une fois dans le rythme, n’ai su contenir ma dérive de fréquence cardiaque. 14 :57.

Comparaison avec mon record personnel.Source : http ://www.strava.com

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