Vars Mountain Trail 2016, Tour des Crêtes
Cette édition 2016 fut d’abord un casse-tête météo, maîtrisé in extremis par la prévision AROME de 0 h UTC : grand beau temps chaud de 9 à 16 heures, puis fortes pluies sous orage avec un risqué de grêle marqué. Du coup, on met de la crème solaire sous le crachin matinal et prévoit de terminer avant 16 heures ! Dans les faits, l’orage s’est déclenché entre 16 et 17 heures et a déversé en l’espace de trois heures des lames d’eau considérables, que j’estime à 50 – 80 mm. Bravo au dernier coureur, arrivé à 17 h 35.
En termes d’effort (cf profil figure 1), c’est trois montées très raides, d’environ 685, 797 et 983 mètres respectivement, entrecoupées de descentes peu techniques (belle moquette…) où le cardio reste haut. La dernière montée fait l’objet d’un kilomètre vertical, gagné la veille en 38 min 7 s (classement complet).
Si l’on compare ma trace GPS aux enregistrements de coureurs mieux classés (figure 3), on constate que j’ai perdu du temps aux ravitaillements – j’utilise une poche à eau – et dans les montées en dépit des bâtons, mais tenu tête aux premiers dans les descentes, foi de drôné :
Je termine 21e sur 145 inscrits, 138 partants et 108 finishers, juste derrière un podium féminin relevé (classement complet) et devant Nicolas Jalabert qui me semble-t-il possédait la cinquième cote générale ITRA du plateau.
Sur la base des distance et dénivelés réévalués par mes soins (41 → 42,2 km et 3240 → 3280 m de dénivelé) et de mes courses passées, Softrun.fr m’attribue une belle performance, avec un niveau réalisé de 82 contre 78 pour l’estimation la plus probable a priori et 82 pour l’estimation la plus favorable (figure 4).
Une cotation personnelle de la course confirme (figure 5).
Sur la figure 5, les flèches rouges indiquent une contre-performance, laquelle est parfois corroborée par le commentaire du coureur lui-même.
Ma fréquence cardiaque médiane semble anormalement basse au regard du temps réalisé (figure 6). Néanmoins, il faut considérer d’une part que les ceintures que j’ai pu utiliser auparavant provoquaient des artefacts (hauts) en début de course, et d’autre part que la Suunto Ambit 3 Peak, à la différence de la Garmin 910 XT, enregistre la fréquence cardiaque à intervalles irréguliers même en mode 1 seconde.
Indice d’endurance “cardiaque” sur cette course ? Par régression linéaire, FC = 172,370 — 4,088 H, où H est le nombre d’heures de course. Même ordonnée à l’origine qu’au trail des Fiz mais coefficient directeur plus élevé en valeur absolue, signe d’une certaine défaillance, notamment entre Saint-Marcellin et la Mayt.
Le parcours (enregistrement personnel) :
Une vidéo pour terminer :