Col du Banchet
Ayant été placé sous un antibiotique photosensibilisant, c’est une fois le soleil tapis derrière les collines que j’entame cette boucle inédite. La distance et le dénivelé sont parfaitement adaptés à la fois à la course que je prépare — le 13 km de l’ESSJM — et au matériel dont je dispose, à savoir une ceinture contenant 700 ml d’eau, un téléphone portable et une lampe frontale. Les pentes moyennes des montées, voisines de 9 %, me permettent de courir l’intégralité du tracé. J’ai franchi la première difficulté de +409 m à 659 m/h et la seconde de +209 m à 762 m/h. Maintenant, place à deux jours et trois nuits de surcompensation avant la course de jeudi.