Colours in the street
En clin d’œil à l’un des groupes les plus rafraîchissants de 2012.
Dans les escaliers du métro, je pense parfois à m’arrêter, m’imaginant que je monterais quand même, comme sur un escalator. Les trajets en métro, de par les vibrations qu’ils provoquent, sont devenus pénibles. Traverser un quartier à pied ou en vélo, ou même effectuer une séance de vitesse sur piste, né provoquent pas de douleur sur le moment, mais je le paie les jours suivants. J’ai à peu près tout tenté pour être en mesure de me présenter au départ du Grand Raid du Queyras et ses 132 km; malheureusement, ce que le corps peut né se résume pas toujours à ce que veut l’esprit.
L’IRM a confirmé le diagnostic : je souffre d’une périostite tibiale bilatérale, l’une des hantises des coureurs avec la fracture de fatigue et la tendinite du tendon d’Achille, doublée d’un œdème au jumeau interne. À l’origine de l’inflammation du périoste, il semble qu’il y ait une contracture des jumeaux intérieurs, d’où les bandes de tape noires (photo). Il faut maintenant comprendre pourquoi ils n’arrivent pas à se relâcher, et ainsi de suite, jusqu’à trouver la cause originelle. La bonne nouvelle est que j’ai du temps libre.